Publié dans Société

Transport en commun - Les taxis-bicyclettes rappelés à l’ordre

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

Après que les taxis-motos ont eu l'autorisation d'exercer dans la ville d'Antananarivo, les taxis-bicyclettes ont effectué une manifestation, hier, à Anosizato, engendrant un embouteillage monstre sur cet axe. " Nous avons été poursuivis par la Police municipale et quelques-uns d' entre nos camarades ont été mis en fourrière", explique un des leurs. Les vélos demandent une autorisation d'exercer librement, comme les taxis-motos. Une demande qui a été, tout de suite, rejetée par la CUA. 

 

" Ce moyen de transport n'est pas conforme au statut de la ville. On peut dire que la violation de cette loi est excessive et la CUA ne revient pas sur sa décision ", a avancé  le responsable des transports et de la circulation dans la Capitale lors d'une rencontre avec ces derniers, à l'Hôtel de ville  d'Analakely.

A l'issue de cette réunion, la direction de la mobilité du transport urbain (DMTU) a informé ces transporteurs de l'illégalité de leur activité. Ce qui a poussé la Municipalité à appliquer la mise en fourrière des vélos à Anosipatrana.

A la fin, la rencontre entre les deux parties s'est bien déroulée et les taxis-bicyclettes ont accepté l'organisation mise en place.

Pour rappel, l’exercice des taxis-vélos, de cyclo- pousse et des tricycles comme moyen de transport de personnes, a été formellement interdit dans la circonscription d’Antananarivo. Mais celui des taxis- motos dont l’activité ne cesse de s’accroitre, de jour en jour, a été présenté pour la troisième fois à l’ordre du jour du Conseil municipal, dernièrement.  27 conseillers municipaux ont voté «  oui ». Dans le cadre de la continuité de l’accomplissement du Veliranon’Iarivo, dont la lutte contre la corruption et l’engorgement de la circulation au sein de la ville, la DMTU ne cesse de travailler sur des projets qui permettent à la Commune urbaine d’Antananarivo d’améliorer le quotidien des citoyens tout en restant dans le cadre légal.

 

Anatra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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